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BIOGRAPHIE
Si un
homme n'était pas prédestiné à devenir une immence
star, c'est sans aucun doute Alfredo James Pacino , plus connut sous le nom
d'Al Pacino. Né dans le quartier difficile du Bronx de parents Sicilien
, le jeune homme n'a pas une enfance facile. Son père , Salvator , déserte
le foyer familial - comme une caricature sicilienne - alors que son bambin n'a
pas atteind sa troisième année. Il faudra attendre pres de 25
ans pour que Al renoue des liens avec lui. Alfredo est donc élévé
par sa mère et ses grands- parents chez qui il vit à présent.
Trés vite le jeune sicilien montre un goût prononcé pour
le jeu d'acteur. Il passe des heures entières à refaire des scènes
qu'il a vu au cinéma un peu plus tôt et participe à quelques
pièces de quartier. Petit à petit Al se renferme et se consacre
presque exclusivement à sa passion , notament soutenu par une de ses
professeurs
qui vient dire à la mère du jeune homme qu'il est imperatif qu'il
devienne comédien. Les jeunes du quartiers ne tardent pas à l'appeller
" l'acteur " et Al prend peu à peu ses distances avec le milieu
dans lequel il vit pour se consacrer au théatre. L'intéressé
dira lui même plus tard que s'il n'était pas devenu acteur il aurait
certainement finit comme les autres , c'est à dire gangsters. Mais Alfredo
en a décidé autrement .
A 16
ans il entre à la High School of Performing Arts . Mais il est expulsé
trois ans plus tard à cause de son anglais médiocre et de la pauvreté
de sa culture. Cela ne démonte pas pour autant notre acteur en herbe.
Il vit de petits jobs , met de l'argent de coté et tente , quelques années
plus tard , de rentrer à L'actor's Studio , l'école d'où
sort notamment son idole , Marlon
Brando. Malheureusement il échoue aux auditions. Qu'a cela tienne
, le jeune homme se représente l'année suivante aprés avoir
poursuivit sa formation d'acteur aux cours d'Herbert Berghof et rencontré
le professeur Charles Laughton, qui deviendra un de ses pères spirituels.
Mais il essuie de nouveau un échec. Pourtant Al ne désespère pas et , pour la troisième fois consécutive , il passe l'audition d'entrée . Et le voila enfin élève dans la prestigieuse école. Nous sommes alors en 1966 et Al est déja agé de 26 ans. Dés lors il brûle les planches et se fait trés vite un nom dans le milieu du théatre.
Avant
même d'avoir terminé sa formation, en 1968 ,il obtient son premier
prix , un obie ( récompense théatrale) , pour la pièce
" The indian waits the Bronx " et gagnera l'année suivante
son premier Tony Awards . Il fait aussi cette année là , sa toute
première apparition au cinéma dans le film "
Me , Natalie " de Fred Coe où il partage , le temps d'une
chanson , la piste de danse avec l'heroine. Mais il faudra attendre encore un
an pour que Al obtienne le rôle principal du film de Jerry Schatzberg
" Panic à Needle Park " . Il y
incarne un jeune toxicoman new yorkais qui tente de vivre sa vie avec sa petite
amie malgré le monde sordide dans lequel ils évoluent. Le film
est bien acceuillit par la critique mais n'est pas un succés au Box-
Office. Pendant ce temps , un jeune
réalisateur nommé Françis Ford Coppola, cherche les acteurs
de son nouveau film " Le parrain ". Il
se souvient avoir vu un jeune acteur d'origine sicilienne , bourré de
talent , jouer au théatre. Al Pacino est alors convoqué par le
réalisateur . Les producteurs refusent catégoriquement l'acteur.
Ils souhaitent une tête d'affiche dans le genre de Robert Redford et ils
ne sont absolument pas convaincu par les médiocres essais du comédien.
Mais Coppola s'entête et finit tout de même par obtenir le casting
qui lui plait.
C'est
ainsi que Al se retrouve face à face avec Marlon
Brando , tout deux héros de ce qui deviendra la plus grande saga
de tout les temps. La suite est connu . Le parrain explose les records au Box-
Office et est acceuillit par une critique dythirambic. La carrière cinémathographique
de l'acteur est lancé et bien qu'il considère le cinéma
comme un art alimentaire , Al enchaine film sur film. Il tourne de nouveau sous
la houlette de Schatzberg dans " l' épouventail
" au coté de Gene Hackman et découvre le cinéma
de Sydney
Lumet dans " Serpico ". Le second volet
du Parrain assoit définitivement sa popularité et fait de lui
une valeur sûr du cinéma Américain au même titre que
son ami Robert
De Niro. Al participe alors à de nombreux films dont le culte et
sanglant " Scarface " de Brian De Palma
,dont le héros Tony Montana est devenu le personnage le plus connu du
cinéma. Il est aussi le héros désemparé d' "un
aprés midi de chien" film dans lequels il retrouve son "
frère " Fredo alias John Cazale.
Aprés
un passage à vide dans les années 80, Al revient en tête
du Box office et au mieux de sa forme avec " Mélodie
pour un meurtre ", un thriller sensuel où le flic vieillissant
qu'il incarne tombe amoureux d' une suspecte. Puis le troisième volet
du "Parrain" assure définivement
son retour sur grand écran comme le premier l'avait fait avec Marlon
Brando . Deux ans plus tard , c'est avec " Le
temps d'un week end " que le talent d' Al est enfin reconnu par
ses pairs. Sa prestation de vieux militaire aveugle et acariatre, qui se lie
d'amitié avec son jeune " baby sitter " pendant ce qu'il croyait
etre son dernier week end lui permet en effet d'obtenir (enfin) son premier
oscar. Le film " L' impasse " de De Palma
lui offre , quand à lui , le rôle nuancé et fortement attachant
d'un gangster cherchant la rédemption . A ses cotés on remarquera
l'halluciant Sean Penn et la compagne du moment d'Alfredo la (trop) jeune Pénélope
Ann Miller. En 95 , et pour la première fois , Al partage l'affiche et
l'écran avec Robert
De niro dans le film " Heat ". L'oeuvre
cartonne et ce n'est pas sans raison. Al passe ensuite derrière la caméra
pour le , oh combien exellant , essai cinématographique "
Looking for Richard " un film ossillant entre documentaire , pièce
filmé et fiction autour de la pièce de Shakespeare Richard III.
Depuis Al semble ne plus savoir sur quel pied danser et ses films passent du
trés bon au trés mauvais. Vieux gangster sans envergure , il embrigade
dans sa troupe l'agent secret Donnie
Brasco ( Johnny
Deep) pourtant en mission et lui fait une confiance aveugle. Il donne de
la voix dans le puissant film d'Oliver Stone " L'enfer
du dimanche " n'effrayant pas la belle Caméron Diaz , sa
partenaire dans le film. Il dévoile au grand jour les magouilles des
fabricants de tabac avec l'aide de Russell Crowe , devant la caméra de
Michael Mann aprés avoir tenté Keanus Reeves dans la peau du plus
diabolique des hommes d'affaires , Satan. On retiendra aussi son rôle
de réalisateur usé et médiocre qui trouve l'actrice parfaite
dans un ... programme informatique ainsi que son interprétation de flic
insomniaque sur les traces de Robin Williams et on preferera oublier "La
recrue " ou le minable " Amour trouble
".
Affaire à suivre.