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Ah Vincent, Vincent...mon p'tit Vinz. Je crois que Vincent Cassel fut l'un de mes premiers vrai coup de coeur de cinéma. Je devait avoir quoi... 12 ans lorsque le film les rivières pourpres est sorti. A l'époque on ne parlait plus que du tandem Kasso / Cassel et la télé eu la délicieuse idée de diffusé La haine. Pour moi ce fut un véritable choc de voir cette gueule imprimé l'écran , ce long corps mince et mobile envahir l'espace. La haine est pour moi un grand souvenir cinématographique grâce notamment à l'interprétation de Vincent. Plus même que de l'interprétation on peut parler d'appropriation du rôle: à voir Vinz dans ce film on donnerait sa main à couper que lui c'est un gars des cités, un vrai. Et dés lors j'ai voué à Vincent une véritable adoration. En vérité plus que son physique , plus encore que son jeu (qui passe du plus parfait comme dans sur mes lèvres au plus execrable dans ocean's twelve) c'est son charisme et son magnétisme qui me font ainsi l'adorer. Sa voix , sa façon de se mouvoir , de se tenir, lui confère une aura qui ne peut me laisser indifférente. Enfin, et c'est je crois ce qui me touche le plus chez Vincent, comme chez son pote KSO, sa vision du monde, des banlieux ou de la bourgeoisie, du cinéma ou de la vie en générale est en parfait accord avec la mienne. Alors même si Vincent n'est pas toujours à la hauteur du pieds d'estale où je l'ai placé il reste pour moi l'un des acteur majeur (dans tout les sens du terme acteur) du paysage cinématographique français.